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It’s Ellande Jaureguiberry’s turn to occupy the 22m² of space in Bayonne, offered by the Galerie du Second Jeudi. For his first solo exhibition, this recent graduate of the Caen School of Fine Arts has chosen to explore a Japanese legend called the bakeneko, which translates as « monster-cat » or « changed-cat. » The multiple versions of this tale depict the adventures of an ordinary cat who develops supernatural powers and somewhat disturbing behavior thanks to one or more acquisitions: a weight of 3.5 kg, the age of 13, or a very long tail.
This enigmatic figure, who habitually haunts his home by bombarding it with fireballs or devouring his owners, appears here in a dotted line… in a non-literal way, in a treasure hunt composed of hybrid pieces. Ellande Jaureguiberry sows the clues of this feline (catnip, claw marks, hair, etc.) in a set of proposals (ceramic and monochrome) that break free from the original story to embrace other territories that evoke extension and contamination. His sculptures combine and confront everyday objects, familiar elements and raw materials. An invitation to permanent displacement, an invitation « to shake the boundaries, those of art and design or science fiction for example, but above all to preserve a space of freedom, » he tells us.
Fr
C’est au tour d’Ellande Jaureguiberry d’investir ces quelques 22m² bayonnais que propose la galerie du Second Jeudi. Pour sa première exposition personnelle, ce jeune diplômé de l’école des Beaux-Arts de Caen a choisi de se pencher sur une légende de la tradition japonaise appelée le bakeneko que l’on peut traduire par « monstre-chat » ou « chat-changé ». Les multiples versions de ce conte mettent en scène les aventures d’un chat ordinaire qui développe des pouvoirs surnaturels et un comportement quelque peu inquiétant à la faveur d’une ou plusieurs acquisitions : un poids de 3,5 kg, l’âge de treize ans ou une très longue queue.
Cette figure énigmatique, qui a pour habitude de hanter son foyer en le canardant de boules de feu ou de dévorer ses maîtres, s’invite ici en pointillé… de manière non littérale dans un jeu de piste composé de pièces hybrides. Ellande Jaureguiberry sème les indices de ce félin (herbe à chat, traces de griffes, poils,…) dans un ensemble de propositions (céramiques et monochromes) qui s’émancipent du récit originel pour embrasser d’autres territoires qui évoquent le prolongement et la contamination. Ses sculptures associent et confrontent des objets du quotidien, des éléments familiers et des matériaux bruts. Une invitation au déplacement permanent, une invitation « à faire vaciller les frontières, celles de l’art et du design ou de la science-fiction par exemple mais surtout pour préserver un espace de liberté » nous dit-il.